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VIGNETTE TITRE AUTEUR RESUME
image du livre C'est une chose étrange à la fin que le monde

Roman 2010

ORMESSON, Jean d' C'est une chose étrange à la fin que le monde
Jean d'Ormesson
Roman 2010

« Un beau matin de juillet, je me suis demandé d'où nous venions, où nous allions et ce que nous faisions sur cette terre ? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? »

image du livre Odeur du temps chroniques du temps qui passe

Documentaire 2007

ORMESSON, Jean d'

Odeur du temps chroniques du temps qui passe


Jean d' Ormesson
Documentaire 2007

Le présent recueil est un choix parmi le millier de chroniques que Jean d'Ormesson a publiées dans Le Figaro , Le Figaro Magazine et Le Nouvel Observateur de 1969 à aujourd'hui. Billets d'humeur, réflexions sur un monde en mutation, lectures éclairées, ces textes toujours plein d'esprit furent autant d'occasion de rendre hommage aux grands noms de la vie intellectuelle de la fin du XXe siècle et du début du XXIe. Avec une jubilation communicative, Jean d'Ormesson y proclame son amour des belles lettres, de l'art et de la culture. Il y parle de ses voyages, réels ou imaginaires, aux côtés de figures aussi diverses que le peintre Raphaël, l'empereur Frédéric II, le poète Charles Péguy ou le tennisman John McEnroe. Tour à tour érudites, enthousiastes ou polémiques, ces chroniques séduisent par leur fraîcheur, surprennent par leur actualité. Vingt, trente ans après, elles continuent de nous transporter tout à la fois hors du temps et au coeur de notre temps. Aussi sûrement qu'une autobiographie , elles dessinent le portrait de leur auteur, vagabond qui passe sous une ombrelle trouée, témoin ironique et enchanté du monde qui l'entoure.

image du livre Et toi mon coeur pourquoi bats-tu

Documentaire 2003

ORMESSON, Jean d'

Et toi mon coeur pourquoi bats-tu


Jean d' Ormesson
Documentaire 2003

ait des proses et des poèmes que je connais ? ou connaissais ? par coeur, ce livre n'aspire à rien d'autre qu'à donner un peu de plaisir, et peut-être d'émotion, à ceux qui le liront. Voilà des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui, à force de familiarité, d'admiration, d'une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi : il m'arrive de les dire au soir quand il tombe sur la ville, sur la campagne, sur la neige ou au matin qui se lève sur la mer. Ils tournent, pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Et toi mon coeur pourquoi bats-tu. Renonçant à la fois à l'ordre chronologique ou alphabétique et au classement par thèmes, j'ai choisi de présenter en désordre, en vrac, comme ils me venaient à l'esprit et au coeur, ces mots ailés aux lecteurs. Avec pourtant un dessein nonchalant ? changements de lumière, passage du temps, résonances, contrepoints ? qu'au fil des pages chacun découvrira. Plaisir. Émotion. Jusque dans les vers et les proses les plus simples de ce livre, il y a encore autre chose : une élévation, une hauteur, une sorte d'appel vers ailleurs. " La littérature, écrit Pessoa, est la preuve que la vie ne suffi t pas. " Les textes ici réunis ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence.

image du livre Voyez comme on danse

Roman 2001

ORMESSON, Jean d'

Voyez comme on danse


Jean d' Ormesson
Roman 2001

Tout commence dans un cimetière de banlieue où ses amis enterrent Romain. Comme dans tous les enterrements, le narrateur voit défiler des personnages qui lui rappellent le passé. Chacun d'entre eux est le héros d'un petit roman qui est lié par l'Histoire et les sentiments au grand roman qui les fait tous se rejoindre. " Deux ou trois étés de suite, nous avions lâché l'Italie pour l'une ou l'autre des îles grecques. Nous louions pour pas cher des maisons qui étaient loin des villages et tout près de la mer. Les voitures, les journaux, les faits divers, les impôts, les débats de société et les institutions, nous les laissions derrière nous avec Margault et Romain. A Naxos, notre fenêtre donnait sur un champ de lavande. A Symi, nous avions un figuier au milieu du jardin. J'écrivais à son ombre un livre sur mon enfance qui allait s'appeler Au plaisir de Dieu. Nous avions lu cette devise à Rome, Marina et moi, sur le linteau d'un oratoire tout rond bâti par un cardinal bourguignon à deux pas de San Giovanni à Porta Latina. Nous marchions sur le sable, nous dormions beaucoup, nous ne voyions personne, nous nous baignions à tout bout de champ, nous nous nourrissions de tomates, de mezze, de feuilles de vigne farcies, de tzatziki. Les journaux de Paris arrivaient une fois par semaine au port où nous n'allions pas les chercher. C'était une vie magnifique. Rencontré par hasard un matin boulevard Saint-Michel, Gérard m'avait demandé avec une sorte de stupeur : - Mais vous ne vous ennuyez pas, seuls, là-bas, tous les deux ? Non, nous ne nous ennuyions pas. Nous ne faisions presque rien. Nous nous aimions. "

image du livre Le rapport Gabriel

Roman 1999

ORMESSON, Jean d'

Le rapport Gabriel


Jean d' Ormesson
Roman 1999

Ce n'était pas la première fois que les hommes mettaient Dieu hors de lui. Le visage fermé, le regard sombre, les mains derrière le dos, il faisait les cent pas dans son éternité. Il se disait que sa vie serait meilleure sans les hommes. Il leur avait tout donné. Et d'abord l'existence. Il finissait par se demander s'il avait bien fait de les tirer du néant. La tentation lui venait de les abandonner à eux-mêmes. On verrait bien ce qu'ils deviendraient s'il se refusait tout à coup à soutenir l'univers, si la Terre cessait de tourner, si le Soleil ne les chauffait plus et ne les éclairait plus, si les lois de la physique s'effondraient brutalement, si le temps s'arrêtait. Il fit appeler l'ange Gabriel, qui lui avait déjà, à plusieurs reprises, servi de messager auprès des hommes. Gabriel, une nouvelle fois, descendit sur la Terre. Il s'installa chez moi. Et, pour essayer de fléchir l'Éternel, je rédigeai avec lui le rapport qui porte son nom.

image du livre Casimir mene la grande vie

Roman 1997

ORMESSON, Jean d'

Casimir mene la grande vie


Jean d' Ormesson
Roman 1997

«Mon grand-père aimait le passé. Moi, j'étais comme tout le monde : je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans. J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours. Je détestais plus encore le monde autour de moi et la vie devant moi. Le monde me cassait les pieds, la vie me faisait peur. L'avenir avait l'allure d'un éternel lundi, d'un bac sans cesse recommencé. De temps en temps, à la maison, un imbécile bénévole me demandait ce que je voulais faire lorsque je serais grand. J'étais déjà assez grand : j'avais un mètre quatre-vingt-neuf. Je le regardais avec fureur. Ce que je voulais faire ? Rien du tout, tête de lard. J'avais plutôt envie de mourir.»

image du livre Garçon de quoi écrire

Biographie 1989

ORMESSON, Jean d'

Garçon de quoi écrire


Jean d' Ormesson
Biographie 1989

Le soir venu, deux hommes parlent. Ils parlent de littérature d'abord, et aussi de politique et de morale. Le premier a connu plusieurs vies : il a été directeur du Figaro, il est journaliste, il est surtout romancier. Il met la littérature au-dessus de tout. Le second croit encore qu'on peut mener de front plusieurs existences, écrire et agir à la fois. Ils se sont rencontrés par hasard. Ils ont trouvé beaucoup de chose à se dire. Interroger Jean d'Ormesson, c'est laisser de côté le succès d'Au plaisir de Dieu, de La gloire de l'Empire et lui demander, sans complaisance, ce qu'il a fait de sa vie. Quel profit il a retiré d'être né au centre du monde, d'avoir connu Malraux, Aron, Caillois, Lazareff, Pompidou, Agnelli, bien d'autres encore. Les masques retirés, on découvre ici un homme qui s'accommode simplement des incertitudes terrestres, qui se consacre désormais aux quelques livres qu'il lui reste à écrire.