VIGNETTE | TITRE | AUTEUR | RESUME |
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Vingt ans et un jour Roman 2004 |
SEMPRUN Jorge | Vingt ans et un jourJorge Semprun Roman 2004 Vingt ans et un jour est la peine que la justice franquiste réservait aux dirigeants politiques de l'opposition clandestine. Jorge Semprún nous offre, sous ce titre, le portrait intime d'une Espagne toujours meurtrie par la guerre, mais qui rêve d'avenir et de réconciliation. Plusieurs récits - plusieurs histoires - conduiront le lecteur à l'intérieur d'une surprenante nébuleuse romanesque et théâtrale où les apparences sont toujours trompeuses et où le narrateur même s'avance masqué. |
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Le Mort qu'il faut Roman 2001 |
SEMPRUN Jorge | Le Mort qu'il fautJorge Semprun Roman 2001 «Dans le brouhaha de la boîte de jazz, dans la fumée des cigarettes, nous avions levé nos verres et trinqué à la santé de Walter Bartel. - Rotfront ! s'était écrié Jiri Zak. Et je lui avais répondu : - Rotfront ! Front rouge ! C'était le salut des communistes allemands, autrefois, à l'époque sectaire et exaltante, misérable et glorieuse, de la lutte finale et du mot d'ordre apocalyptique : classe contre classe ! Beaucoup plus tard, alors que nous commencions à devenir pâteux - mais la musique était à chaque instant meilleure, plus maîtrisée et plus sauvage à la fois -, Jiri Zak s'était penché vers moi, compagnon de mémoire et de beuverie. - Toi qui écris, tu devrais donner une suite au Grand voyage... Il avait dit Grosse Reise, bien sûr : nous parlions en allemand. |
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Adieu, vive clarté.. Biographie 1998 |
SEMPRUN Jorge | Adieu, vive clarté..Jorge Semprun Biographie 1998 Ce livre est le récit de la découverte de l'adolescence et de l'exil, des mystères de Paris, du monde, de la féminité. Aussi, surtout sans doute, de l'appropriation de la langue française. L'expérience de Buchenwald n'y est pour rien, n'y porte aucune ombre. Aucune lumière non plus. Voilà pourquoi, en écrivant Adieu, vive clarté..., il m'a semblé retrouver une liberté perdue, comme si je m'arrachais à la suite de hasards et de choix qui ont fini par me composer une sorte de destin. Une biographie, si l'on préfère moins de solennité. Même si le hasard ou la chance m'avaient évité de tomber dans le piège de la Gestapo, même si mon maître Maurice Halbwachs n'avait pas agonisé dans mes bras, au block 56 de Buchenwald, j'aurais été ce garçon de quinze ans qui découvrait l'éblouissante infortune de la vie, ses joies aussi, inouïes, à Paris, entre les deux guerres de son adolescence. M'y voilà de nouveau. |